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6 juin 2016 1 06 /06 /juin /2016 18:34
BOXing dolls, le dernier né de la collection Petite Bulle d'Univers !

BOXing dolls vient de paraître !

Nouvelle de Pierre Bordage, dolls de Laura Vicédo, conception graphique et photographie de Philippe Aureille.

4ème de couverture :

Unique planète tellurique du système de Katrin, TERN porte bien son nom. Un monde gris, inhospitalier, impropre à la vie. Au fil de mes excursions, la surface désertique a confirmé ma première impression.

Il n'y a rien ici. Rien qui vaille la peine qu'on s'y attarde.

Puis le 7ème jour, j'ai fait une découverte troublante : une figurine en chiffon enfermée dans une boite en fer munie de barreaux.

Une poupée emprisonnée...

À très bientôt !

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18 septembre 2014 4 18 /09 /septembre /2014 11:49

 

Organic-Printempsdulivre-copie-1.jpg

 

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13 décembre 2013 5 13 /12 /décembre /2013 11:36

Boboth, la machine à rêver

 

boboth-couv

 

Boboth, la machine à rêver fait suite à La petite Bébeth qui avait suscité un fort engouement à sa sortie en 2005. Devant un tel succès, Elizabeth se devait de venir à nouveau à la rencontre de ses lecteurs, pour continuer à leur raconter son histoire :

Bébeth, la modeleuse de possibles, a grandi. Elle a laissé le monde imaginaire, qui la protégeait de l’angoisse, s’ouvrir quelque peu. Un diagnostic définitif tombe : «TED». Ces 3 lettres lui évoquent une marque d’appareil ménager ou encore le prénom d’un robot. Elle se surnomme maintenant Boboth, la machine à rêver. Pour se protéger de l’incompréhension qu’elle suscite autour d’elle, elle se tient à distance, observe, et tente de comprendre pourquoi ses rêves sont différents de ceux des autres adolescents.

« Est-ce que les androïdes rêvent de moutons électriques, Monsieur K. Dick ? »

Et le multivers de Boboth répond : « Non, ils rêvent qu’ils sont des êtres humains. Ils rêvent de courir dans les champs avec des agneaux au pelage doux comme des nuages… ».

 

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A l'occasion de ce huitième numéro, Li-Cam, Laura Vicédo, Marion et Philippe Aureille nous offrent une vision émouvante et personnelle d’une adolescente tiraillée entre son monde intérieur et la réalité qui l’entoure. Cet ouvrage s'est nourri des sculptures-machines en matériel de récupération de Laura Vicédo, des dessins de Marion Aureille, des prises de vue et du travail graphique toujours aussi pointu de Philippe Aureille et des interrogations de Li-Cam sur la quête d'identité à laquelle se confrontent ceux qui divergent quelque peu de la norme.

Li-Cam, auteure lyonnais, envisage l’écriture comme un pont merveilleux entre son univers intérieur et la réalité de ce monde. Ses thèmes de prédilection sont la différence, la tolérance et la quête d’identité. Li-Cam a sorti une vingtaine de nouvelles publiées dans différents magazines et anthologies, son premier roman intitulé Lemashtu est sorti en 2009. Insangerat, le second volume des Chroniques des Stryges paraîtra en 2013. Un troisième et dernier tome est en cours d'écriture.

 http://li-cam.over-blog.com

Laura Vicédo*, graphiste, plasticienne, travaille la matière et le volume pour redonner corps et vie à des objets oubliés. Le recyclage est son médium de prédilection qu’elle a utilisé pour créer les machines à rêver.

Marion Aureille, lycéenne, a aussi réalisé tous les dessins de la Petite Bébeth, pratique la sculpture, la gravure, le dessin et la peinture aux Beaux Arts.

Philippe Aureille*, graphiste, photographe, triture la matière, fusionne les matériaux, pour créer l'alchimie révélant la magie de toute la collection des Petites Bulles d’Univers. Dans ce numéro, Philippe s’est emparé des machines pour les faire vivre et leur donner une âme nouvelle à travers des prises de vue d’une grande qualité et des mises en situation dans des environnements oniriques empreints de poésie.

* www.desperado.fr

 

1

 

Boboth, la machine à rêver s'adresse à la fois aux adultes et aux enfants (à partir de 11 ans). Cet ouvrage hybride est à l'image de son narrateur, dont la compréhension échappe au conformisme. Traitant à mots couverts d'une forme d'autisme très spécique, Boboth, la machine à rêver illustre parfaitement le propos de la collection Petite Bulle d'Univers qui comme son nom l'indique, privilégie une perception « intériorisée » de la réalité.

Nous vous invitons donc à découvrir le monde par les yeux d'une adolescente pas comme les autres, un monde parfois cruel transguré grâce au rêve. « Grâce au rêve, on peut construire le futur au présent, le regarder avant qu’il ne soit, et même s’il n’est jamais ainsi, on l’aura vu quand même et il aura un peu existé en nous, dans notre cœur et dans notre tête. »

 

36 pages couleur, format 16x24 cm

reliure dos carré cousu collé

ISBN : 2-9523101-7-8

15 € TTC (hors frais de port)

 

Extrait :

« Comme Monsieur Spock, je survis toute la journée comme un poisson hors de l’eau et le soir je retrouve mon bocal. A 18h40, après Star Trek, je m’enferme dans ma chambre, je mets la musique très fort, un seul et même morceau qui tourne sur ma platine disque en boucle, « Ziggy Stardust » de Bowie le plus souvent ; et je tourne en rond entre mon lit et mon bureau, en me parlant à moi-même. Je commence par articuler tout ce que j’ai tu dans la journée, puis à force de tourner, j’entre dans un état de transe, et je deviens quelqu’un d’autre qui habite un univers qu’il comprend et dans lequel il a une place. »

 

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Pour commander : www.organic-editions.com - www.studiodesperado.com rubrique boutique

Actualités et événements : http://organic-editions.over-blog.com et sur facebook.com

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11 juin 2011 6 11 /06 /juin /2011 19:06

La plume et le pinceau.

 

Comme vous le savez peut-être ou pas du tout, le dernier né de la collection Petite Bulle d’Univers vient de voir le jour. Il s’appelle Cyclones et est signé Karim Berrouka de la plume, Bruno Leray du pinceau et Philippe Aureille de la palette graphique.

La collection Petite Bulle d’Univers, dont j’ai en charge la direction littéraire, est le fruit du travail du collectif d’artistes la machine à Bulles composé de Didier Gibelin, Bruno Leray, Laura Vicédo, Philippe Aureille, Jean-Emmanuel Aubert et moi-même.

Les parutions dans cette collection ont été mises entre parenthèse l’année dernière pour permettre à chacun de mener à bien des projets personnels. Ce type de « Pause » est inévitable dans le travail collectif d’artistes menant chacun de leur côté des « carrières solos ».

A mon humble avis, cette pause a été bénéfique. Cyclones en est la preuve sur papier.

Comme vous le savez peut-être ou pas du tout, la collection Petite Bulle d’Univers est constituée de nouvelles graphiques et se veut le terrain de rencontre entre un auteur, un plasticien et un graphiste. L’objectif étant de présenter des livres illustrés pour adultes, cette collection  fait appel à des auteurs et des plasticiens contemporains. A l’inverse de la démarche classique, ce sont les mots qui viennent illustrer l’image. A la fin du processus, grâce à l’alchimie de la création graphique, les images apportent quelques clés supplémentaires au lecteur sans emprisonner son imaginaire.

Mais plutôt qu’un long exposé sur la démarche du collectif de la machine à bulles, je vous propose de recueillir les témoignages de Karim Berrouka et de Bruno Leray.


 DSC08134 2          DSC00563

 

1 – Pouvez-vous brièvement vous présenter ou si vous rechignez à parler de vous nous parler d’un sujet qui vous tient à cœur ?

B.L. : Je peins depuis les années 90. Auparavant, je me suis frotté au spectacle vivant, théâtre et danse contemporaine. Le corps et l’image du corps concentrent toute mon attention picturale. En 1999, j’ai démarré une série d’autoportraits et depuis, le visage humain m’obsède à part entière. Je ne peins plus que des têtes, du trait, la face visible, jusqu’à l’expression et le sentiment qui cherchent le vivant, l’unique. Parmi certains portraits, se cachent des amis, des modèles bienveillants malgré le sort que parfois je leur réserve ! Une façon de leur rendre hommage et de fixer leur empreinte…

K.B. : Karim Berrouka, a publiée une flopée de nouvelles à gauche et à droite depuis quelques années (ActuSF, Griffe d’Encre, Oxymore, etc.). Une novella « La porte » chez Griffe d’Encre il y a deux ou trois ans. A fait de la musique avant de devenir sourd, s’occupe de la collection Recueil aux éditions Griffe d’Encre. Pour le reste de ma vie, on se reportera à ma biographie à paraître en 2037.

Sinon, je collabore à un projet collectif de micronouvelles, avec deux autres auteurs (Jacques Fuentealba et Benoît Giuseppin) : la Fabrique de Littérature Microscopique (http://fablimi.wordpress.com ).

 

2 – Qu’est-ce que Cyclones pour vous ?

B.L. : A travers le texte de Karim, un certain nombre de « têtes » sont devenues « Georges », les reliant sous une même identité complexe et touchante.

On me dit souvent que mes « têtes » se ressemblent malgré des traits différents, comme si je passais mon temps à figurer toujours le même personnage, lequel ?… je crois me souvenir que Karim m’en avait fait la remarque. Alors, pourquoi pas « Georges » ? Il nous en apprend pas mal sur notre humanité.

« Cyclones » agit comme un révélateur de ma démarche artistique – et quand tout cela prend la forme d’une Petite Bulle d’Univers, c’est un pur bonheur, esthétiquement, humainement. Cela fait sens.


 couverture

K. B. : La plus belle chose qui soit arrivé à ma littérature depuis que j’ai appris à écrire mon nom en CP.

Sinon, le plaisir de concrétiser un projet magnifique avec des gens bourrés de talents.

L’opportunité de sortir des limitations du texte, d’apporter les mots à l’image et l’image aux mots. Un ovni littéraire qui, c’est une bonne surprise, ne laisse personne indifférent au premier coup d’œil. La collection des petites Bulles d’Univers est unique, faut applaudir Organic Editions. J’applaudis donc.

 

3 – Comment s’est déroulé la première rencontre avec le plasticien / l’auteur et comment avez-vous travaillé ensemble pour créer Cyclones ?

B.L. : J’ai rencontré Karim sur un salon du livre à Lyon par l’intermédiaire de Li-Cam et Jean-Emmanuel Aubert. J’ai le souvenir d’une rencontre fort chaleureuse et bien déridée ! Nous avons aussi beaucoup parlé, de tout et de rien, de la vie surtout, avec pas mal de complicité. Lorsque l’idée de créer une nouvelle Petite Bulle avec mes dernières peintures s’est présentée, c’est tout naturellement que le collectif d’Organic Editions s’est tourné vers Karim qui a accepté de relever le défi, avec brio !

Nous lui avons envoyé une série d’images et l’aventure a commencé. Nous avons ensuite reçu le texte de « Cyclones » et avec Philippe Aureille, le graphiste du collectif, nous avons sélectionné une nouvelle série d’images susceptibles de coller au mieux aux intentions et émotions de « Georges ».

 

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K. B. : Première rencontre, si je me souviens bien, sur un salon à Lyon, place Bellecour. Bruno m’a montré son « boulot », que j’avais déjà vu en partie, notamment dans les Petites Bulles d’Univers. Le projet m’emballait depuis le début, le boulot de Bruno aussi, il restait juste à savoir s’il ne se prenait pas pour Picasso et de m’assurer que je ne me prenais pas pour BHL. Pas de mauvaise surprise. Reste alors à concrétiser la chose, en évitant de perdre trop de temps à disperser son inspiration dans des soirées mousse parisiennes ou à s’égarer dans les méandres de son jardin japonais, etc. Bosser donc, et réussir à faire de l’addition des facettes créatives un tout qui porte l’idée et qui, surtout, ne fasse pas collage texte + images. Une entité et une seule, et rien d’artificiel SVP.

Je reçois une série de portraits format timbre poste sur mon ordi (j’avais de bons yeux à l’époque) + une contrainte supplémentaire (c’est le cadeau Bonux) «le thème imposé : identité». Damned, on avait omis de prévenir avant que je signe avec mon sang ! Qu’importe, un défi de plus, je relance de dix. Et hop, c’est parti. J’envoie un bref scénario, on me répond que c’est à creuser, j’essaye de creuser, ça tourne en rond, je recommence, je me fais houspiller par Li-Cam parce que je suis à la bourre (ça, c’est bon signe), j’ai enfin l’idée qui me semble mieux s’adapter à la série de portraits + contrainte, j’envoie la nouvelle. On me répond que c’est au moins aussi bon que du Zola écrit par Robbe-Grillet. Et quelques corrections plus tard, je revois la fin suite aux avis du comité directeur. Là, mon boulot est temporairement fini. Je laisse les autres se violenter les neurones. Et j’attends, tranquille, et puis, un jour, le livre tout fini surgit hors de ma boîte aux lettres. Et là, je suis heureux. Jusqu’à ce qu’arrivent les interviews… :)

 

4 - A Bruno : Comment s’est déroulé le travail de sélection d’images, de mise en page et de création graphique avec Philippe Aureille ? N’est-ce pas un peu déstabilisant pour un peintre de voir ses œuvres triturées dans tous les sens par un graphiste ?

 

Je connais bien Philippe. Nos choix esthétiques sont proches et complémentaires. Nos désaccords sont parfois radicaux mais dans ce cas, on parvient toujours à un compromis, et souvent, ça enrichit l’affaire.

Nous avons déjà fait nos armes avec « Alice en son for intérieur » et « Tête à tête ». J’avoue que les premières fois où Philippe a commencé à modifier « mes » couleurs, « mes » compositions, je me suis senti un peu mal à l’aise mais au fil du travail, après un lâcher prise nécessaire, j’ai vu l’intérêt de laisser filer mes « bébés » pour les voir évoluer ailleurs. Qui plus est, la plongée informatique dans l’œuvre picturale est captivante. Détails, gros plans, variations des couleurs, permettent de prendre du recul sur son travail, de porter un regard nouveau. En fait, ça me stimule. Depuis « Cyclones », j’ai redécouvert le « vert ».

 

A Karim : Dans la collection Petite Bulle d’Univers, ce sont les mots qui viennent pour ainsi dire illustrer les images. Comment as-tu abordé les peintures de Bruno ? Une image en particulier a-t-elle provoqué le déclic ? Est-ce difficile pour un auteur de se glisser dans l’univers d’un peintre ?

Non, ce n’est pas une image spécialement, mais le tout. Une série de portraits torturés, sombres, avec une idée de répétition, de malaise, mais aussi de stase, de mouvement figé. Je voulais bosser sur l’idée de cycle et d’intemporalité. De déliquescence mais de continuité. Comme ces portraits qui me suggèrent moins la douleur que la fixation (du temps, des expressions, de la vie) tout en conservant une inertie tangible. C’est plus l’ambiance générale qui m’a guidé. Parce qu’elle s’impose immédiatement. Après, bien évidemment, j’ai vu dans ces peintures ce que j’y ai vu, et qui n’est pas forcément la vision qu’en a le peintre.

Écrire un texte qui puisse s’insérer dans cet univers, sans que ce soit un simple commentaire, une ambiance, ce n’est pas facile. Surtout si on veut y rajouter une trame narrative qui ne court-circuite pas l’atmosphère générale des peintures, qui ne l’oriente pas. Réussir à ce que le texte ait son identité propre, que les tableaux conservent la leur, et que de leur union naissent une œuvre originale, autonome. Faire de la schizophrénie créative, en un sens (oh, un joli concept !).

 

5 – A Bruno : Quelle a été ta réaction quand tu as découvert le premier jet du texte inspiré par tes images ? As-tu reconnu des thèmes qui te sont chers ? As-tu l’impression d’avoir été compris ou au contraire, as-tu été surpris de l’histoire que Karim a extirpée de la matière que tu lui as soumise ?

Comme je l’ai dit précédemment, « Georges » focalise bon nombre de mes préoccupations. Il est question d’identité, de différence, de tolérance, du sens de la vie, d’éthique. J’aurais pu écrire « Cyclones », si tant est que je sois capable d’aligner deux phrases ! Chacun son job ! J’ai été très séduit par le côté polar, le suspens et le rythme effréné que Karim a donné à son texte. Je ne suis pas un grand lecteur, mais de « Cyclones », je n’en ai fait qu’une bouchée et de celles qui restent bien en bouche, avec parfum, robe et tout le tralala… !

A Karim : Après le travail avec le peintre vient celui du graphiste auquel tu n’as pas participé. L’ouvrage final n’a comme souvent dans la collection Petite Bulle d’Univers presque rien en commun avec les premières peintures envoyées par Bruno. Quelle a été ta première pensée en découvrant Cyclones ?

We have a winner !

 

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6 – A Karim, Quels sont tes goûts en matière de graphisme ? As-tu des peintres, illustrateurs, graphistes préférés ? Lesquels ?

Pas vraiment. J’aime autant  Breughel (toute la famille) que les tableaux de propagande maoïste, de La Tour (Georges (bien sûr), pas Quentin) que Klimt, Turner que Combas. En fait, je fonctionne plus par œuvre que par peintre ou par école. Bon, je n’aime vraiment pas le pointillisme et, à mon avis, les monochromes manquent de couleurs. Et le préraphaélisme a une certaine tendance à tirer sur le cucul la praline (je vais pas me faire des amis, là). En art contemporain, je trouve que le contemporain est vraiment bien assumé. Quant à l’art, j’ai quand même souvent des doutes. Je vais juste citer Ron Mueck, parce que ses sculptures véhiculent une sorte de désespoir à la limite du supportable, et que je n’ai jamais ressenti une inquiétude aussi intense face à une œuvre d’art (et pourtant, ces sculptures ne représentent que de simples gens – un peu dépressifs certes, mais bon…).

 

A Bruno : Quel genre littéraire, s’il y en a un, te parle en particulier ? Quels sont tes auteurs préférés ?

Hélas, bien trop peu de lectures à mon actif ! Je suis a priori ouvert à tout type de genre. Les gros pavés me font souvent peur mais il suffit que l’accroche se fasse et alors, j’y consacre tout mon temps, comme pour les romans de Li-Cam, par exemple. Je lis volontiers les ouvrages sur l’histoire de l’art, les monographies ou les essais sur l’art d’aujourd’hui, Philippe Dagen, Jean-Philippe Domecq, Jean Clair… Le livre de Gérard Garouste (« L’intranquille », autoportrait d’un fils, d’un peintre, d’un fou), artiste que j’aime par ailleurs particulièrement, a retenu toute mon attention.

Enfin, le format « nouvelle » correspond bien à mon organisation temporelle, et pour un peu qu’il s’agisse d’imaginaire, alors je ne réponds plus de rien !

 

7 – Organic Editions est une émanation du label musical Organic.

A Karim, sans vouloir remettre ta carrière musicale sur la table, oh grand Karim Berrouka des Ludwig von 88, qu’est-ce que t’écoutes en ce moment ?

Un peu de tout. De Richard Strauss aux Wampas en passant par Marissa Nadler quand je suis triste, le premier album des Undertones quand je passe l’aspirateur, les chants des moines de Chevetogne quand je veux me rapprocher de Dieu, René Binamé quand je veux m’en éloigner, Philip Glass quand je tourne en rond, Crass quand je veux faire la révolution, Chaotic Dischord pour me réveiller, Boredoms quand j’ai mal aux dents et Christophe Maé quand je veux que les invités se barrent. Sinon, je tiens à dire que Mars Red Sky, c’est vraiment de la bombe.

 

A Bruno : Quels sont tes goûts musicaux ? Peins-tu en musique ?

Eclectiques, c’est le moins qu’on puisse dire ! Du requiem de Mozart à Massive Attack en passant par Lady Gaga ! Cela dépend du moment, de l’humeur et de la météo. J’ai eu peu d’éducation musicale étant jeune. Le label Organic a certainement contribué à m’ouvrir les oreilles. J’y ai découvert les musiques électroniques, voire industrielles ! Mes derniers coups de cœur en vrac : Sting avec ses mélodies irlandaises, Brigitte Fontaine, Agnès Obel, Zazie, Catherine Ringer, Bashung… Je peins toujours en musique, ça accompagne et stimule mon imaginaire.

  

8 – Dernière question, si vous deviez résumer Cyclones en une seule phrase quelle serait-elle ?

B.L. : C’est l’histoire d’un mec, « Georges », qui a bien du souci dans la vie et qui se battra jusqu’au bout… ne rien lâcher… une histoire de résilience… Un beau projet, avec toute une équipe, qui malgré les doutes qui ont accompagné sa gestation, me donne une force cyclonique.

 

K.B. : Bruno Leray est grand, et Karim Berrouka est son prophète.

 

 

Propos recueillis par Li-Cam.

Photos : Jean-Emmanuel Aubert et Benoît Giuseppin

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13 avril 2011 3 13 /04 /avril /2011 18:01

 

Petite bulle d’univers N° 7 - CYCLONES
Texte de Karim Berrouka - Peintures de Bruno Leray - Création graphique de Philippe Aureille

Georges se sont soumis à une expérience dans l’espoir de faire avancer la science, or depuis, leur vie a pris un détour chaotique. Entre fuir et revenir, ils hésitent. Comme tous les fugitifs, ils ne peuvent se fier à personne et encore moins à eux-mêmes. Etre multipliés par six ou divisés d’autant, telle est la question…
Mais comment résoudre le dilemme quand les réponses varient selon l’heure, les interlocuteurs, ou encore les lieux ?
Georges retrouveront-ils l’original ? Existe-t-il un consensus possible dans l'oeil du Cyclone ?
« ... par six. Devenir six fois plus intelligent, six fois plus efficace, six fois plus spirituel.
Six fois plus présent. Un beau challenge.
Georges est dans sa chambre, cellule plutôt, diminué, incapable de rien.
Sa volonté s’étiole, même s’il rêve toujours de recoller les morceaux d’un puzzle
constitué des six mêmes pièces. Redevenir Georges, unique et seul.
Et tout ce qui faisait de lui Georges. Même si cela n’avait rien de bien excitant.
Toutefois, par moments, l’effet de diminution s’annule. S’inverse même. Il n’est plus un sixième de Georges, il est Georges multiplié par six. Un super pouvoir (à la con) qu’il ne maîtrise pas, et qui revient cycliquement. Il le sent, il doit mettre à profit ces quelques minutes, ce moment de grâce où il se transforme en surhomme.
A profit pour quoi? ... »

 


36 pages couleur, format 16x24 cm, reliure dos carré cousu collé - ISBN : 978-2-9523101-6-1
15 € TTC (hors frais de port) )

Commander Cyclones : http://www.organic-editions.com/organic_editions.html



Pour cette parution, le collectif La machine à bulles s'est ouvert sur un nouvel auteur, Karim Berrouka, qui vient enrichir avec son texte Cyclones la partie littéraire de la collection Petite Bulle d'Univers.
Après avoir été le chanteur du célèbre groupe punk-rock, Ludwig von 88, Karim s'est consacré à l'écriture. Publié dans de nombreux fanzines, magazines et anthologies des littératures de l'Imaginaire, il sort en 2007 une novella intitulée La porte aux éditions Griffe d'Encre. En parallèle, Karim est également directeur de collection chez le même éditeur.


 

 

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